URBREIZH / Les ménométrorragies
Dr Nathalie CARLOTTI
En coorganisation avec Urbreizh

Les saignements génitaux représentent 10 à 12% des consultations à motif gynécologique et jusqu’à 24% entre 36 et 40 ans. Si les causes fonctionnelles sont fréquentes, il existe des étiologies organiques qu’il ne faut pas "rater". De plus ces saignements peuvent avoir un retentissement tant sur le plan psychologique et social (absentéisme) que physique (anémie…).

Si les ménorragies sont le plutôt fonctionnelles et les métrorragies plutôt organiques ; d’autres facteurs entre en ligne de compte dans une stratégie de prise en charge diagnostique puis thérapeutique.

Les généralistes doivent être capables aux différents âge de la vie de rechercher les éléments, interrogatoire et clinique, permettant de définir le retentissement et d’orienter le bilan étiologique.

Etablir à partir de situations cliniques aux différents âges de la vie une stratégie de prise en charge : différencier les situations nécessitant un recours à un avis spécialisé et plateau technique de celles relevant d’une prise en charge de ville.

Réfléchir aux avantages et bénéfices des différents traitements possibles (hormonaux, non hormonaux, stérilets…), différents modes de contraception et leur gestion.

Objectifs

Etre capable aux différents âges de la vie de définir une stratégie de prise en charge pertinente afin de :

• Formuler des hypothèses diagnostiques hiérarchisées selon les données de l’interrogatoire et de l’examen clinique
• Programmer selon ces données de l’interrogatoire et de l’examen clinique la réalisation d’un bilan étiologique ciblé afin d’éliminer l’organicité en hiérarchisant selon leur coût, risque, efficience les différents examens
• Définir selon les éléments de l’interrogatoire, de l’examen clinique et du bilan complémentaire de débrouillage une stratégie de prise en charge
• soit de mettre en place un traitement pour les étiologies fonctionnelles
• soit d’adresser sur un plateau technique ou une consultation plus spécialisée adaptés les patientes le nécessitant mais avec les résultats d’un bilan initial permettant d’éviter les redondances de consultations inutiles